~ L'HYGROMA DU COUDE (OU DES POINTES DU BASSIN) CHEZ LE JEUNE CHIEN ~

Cette affection, aussi appelée bursite est souvent rencontrée chez les Irish Wolfhounds et autres grandes races. Elle est causée par l’épanchement et l’accumulation du liquide synovial dans les bourses qui normalement sont vides. Généralement due à la pression des coudes (ou les pointes du bassin) sur un sol dur (béton !) ces « enflures » peuvent atteindre un volume impressionnant, de la taille d’une balle de tennis ou plus. Au cas où la bursite se présente unilatéralement, le chien a éventuellement pu se cogner. Il faut avouer que ce n’est pas très esthétique, mais on peut être certain que le chien n’a absolument pas mal. En fait ce n’est pas un problème qui relève du vétérinaire, ce n’est pas vraiment une maladie !

On serait éventuellement tenté de faire ponctionner ou drainer le liquide pour accélérer les choses, mais il y a un très grand risque d’infection à prendre en compte et bien des vétérinaires hésitent. Quant à l’idée de faire opérer ces « hématomes », elle est à rejeter. Il faut se rendre compte qu’une plaie au coude en particulier, articulation tellement sollicitée en mouvement, aura de la peine à se refermer, d’autant plus qu’il sera difficile d’empêcher le chien de la lécher. Non, ces « enflures » finissent toujours par disparaître, même si cela peut durer des mois, et jusqu’à un an si elles sont très importantes. Il y a une seule exception : si l’endroit est chaud au toucher il peut s’agir d’une infection, et alors le recours au vétérinaire est indispensable.

Ceci dit, il existe un certain nombre de « trucs » conseillés par des éleveurs qui connaissent bien ce problème. Ils peuvent être efficaces et ils donnent en tout cas au propriétaire l’impression « de faire quelque chose ».

On peut se procurer en pharmacie une crème à base d'iode. Deux fois par jour masser les endroits atteints pour bien faire pénétrer. Ou donner au chien des gouttes homéopathiques Apis mellifica 6DH des Lab. Boiron (30 gouttes par jour directement dans la gueule à l’aide d’une seringue). Les deux traitements peuvent naturellement s’associer.

Et puis on peut essayer de protéger les coudes par des « manchons » : confectionner un harnais d’un tissu solide (les jambes d’un vieux jean font très bien l’affaire). Plier le tissu de façon à obtenir deux manchons de 30 cm environ, ou moins pour un jeune chiot, et d’une double épaisseur, dans laquelle on glisse un morceau de tissu mousse pour obtenir une bonne épaisseur. Relier ces manchons par deux gros élastiques croisés sur le dos du chien. Ou bien bander le coude en intercalant un morceau d’étoffe plié sous le coude de façon à créer une épaisseur supplémentaire qui évitera le contact direct du coude avec le sol. Cela peut s’avérer théorique si le chien n’en veut pas et arrache les bandes. Mais on peut toujours essayer.

Et, last but not least, il faut que le chien ait une couche confortable, un vieux matelas par exemple. Mais c’est évidemment de jour qu’il est impossible d’empêcher le chien de se coucher où il lui plaira. Alors il faut s’armer de patience : il paraît que l’on n’a jamais vu une bursite persister.

Denyse Maurer - R.A.L.I.E. Magazine, n° 46, sept.-nov. 1987

Hygroma du coude chez le jeune Irish Wolfhound

Hygroma du coude chez le jeune Irish Wolfhound

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